coworking et partage locaux entreprise

Particulièrement tendance et économique, le coworking constitue pour bon nombre d’entrepreneurs la solution idéale. Partager ses locaux avec d’autres salariés apparaît en effet comme une idée séduisante, à condition cependant de respecter certaines conditions afin de cohabiter dans les meilleures conditions.

Un espace commun favorisant la synergie

Le partage des locaux et des bureaux, ou cotravail, est issu du coworking anglo-saxon. Cette forme d’entraide entre les professionnels est en effet née dans les années 2000 aux États-Unis, sur le modèle de l’économie collaborative et de l’entraide. Si le principe semble séduisant pour sa simplicité et les économies engendrées, le coworking s’est aussi imposé comme une alternative crédible au travail pyramidal et à ses contraintes.

En associant les talents et les compétences au sein d’un même espace, le coworking et le partage des locaux facilitent les tâches et constituent un gain de temps et de moyens considérable. Inspiré de l’économie alternative ou collaborative due aux avancées du numérique et des nouvelles technologies, ce partage d’espace reste aussi un moyen rentable d’économiser sur les frais de gestion.

Un partage des frais idéal

En partageant un loyer ou un bail commercial, le coworking permet aux jeunes entrepreneurs de s’associer et de partager tous les coûts liés au travail. Il s’est ainsi développé, au sein même de l’hexagone, de nombreuses plateformes entièrement dédiées au partage de locaux et de bureaux. La Ruche, La Boate ou La Cantine, sont les premiers sites historiques dédiés au partage d’espaces de travail.

Plus de 100 000 salariés en France travaillent ainsi en espaces communs et il existe près de 300 espaces de coworking, consacrés uniquement au partage des bureaux et des locaux. Si la France constitue le 6ème pays au monde en termes de coworking, en revanche seuls 30% des indépendants partagent leurs espaces communs pendant plus d’un an. Il semblerait alors que le coworking ne soit réservé qu’aux travailleurs en quête de solutions temporaires ou d’une indépendance toute relative, car peu durable.

Les limites du partage de l’espace de travail

Si les jeunes entrepreneurs apprécient le coworking pour ses qualités de synergie, d’entraide et d’indépendance, le principe trouve vite ses limites pour bon nombre d’entre eux. Pour des besoins pointus en matériels, le partage de locaux et de bureaux est en effet loin d’être adapté à toutes les activités. Plutôt prévu pour le travail dématérialisé ou requérant un minimum d’équipements, le coworking ne convient pas à tous les salariés. Pour des raisons de confidentialité, de besoin de silence ou de tranquillité, ce partage d’espaces de travail n’est pas plus adapté.

Il semblerait alors que le coworking s’inscrit dans une tendance favorisant les auto-entrepreneurs et les travailleurs indépendants ayant besoin de peu d’équipements. Les professions libérales peuvent aussi tirer profit de ces espaces communs et dédiés, mais pas les autres salariés vivant en dehors des grandes villes. Tous ceux qui exercent une profession requérant un équipement complexe ou qui ont un large besoin de logistique, ne peuvent se satisfaire des solutions proposées par le coworking. De même, le dynamisme et l’ambiance de ces espaces communs de travail ne séduisent pas tous les salariés en quête de silence et d’une ambiance paisible.