Selon le cabinet de conseil Ayming, 42% des absences au travail sont liées à une QVT (comprendre Qualité de Vie au Travail) insatisfaisante pour les salariés. Cela devance notamment les absences pour cause de maladie ou accident de travail, et ce pour toutes les catégories d’âge concernées. Y aurait-il par conséquent un lien entre la qualité de vie au travail et la performance en entreprise ?

Qu’est-ce que la qualité de vie au travail ?

Avant toute chose, il convient de s’accorder sur ce qu’est exactement la qualité de vie au travail. Selon le préambule établi dans l’ANI (Accord National Interprofessionnel), la QVT consiste à mettre en place des actions de manière à améliorer à la fois les conditions de travail des salariés mais aussi de manière plus globale la performance de l’entreprise. Ces mesures ne doivent donc non pas être mises en place à l’échelle individuelle de l’employé mais doivent au contraire s’inscrire dans une démarche globale d’amélioration des conditions dans l’entreprise. Pour cela, 3 dimensions doivent être prises en compte :

• Les conditions de travail et d’emploi
• La possibilité de s’exprimer et d’agir au sein de l’entreprise
• Le contenu du travail

Qualité de vie au travail et performance : un lien avéré ?

Si l’on reprend la définition de la QVT donnée par l’ANI, on peut très vraisemblablement penser qu’il existe un lien entre la qualité de vie au travail et la performance, puisque l’on sous-entend que la première doit contribuer à l’achèvement de la seconde. Mais ce lien est-il avéré ou simplement supposé ? Il semblerait que cette relation repose désormais sur des chiffres. En effet, différentes études et baromètres menés en France par plusieurs organismes – Terra Nova, Cegos ou encore Malakoff Mederik – aboutissent à la même conclusion : une bonne QVT a un impact positif sur la performance des salariés et a fortiori pour les entreprises.

Améliorer la qualité de vie au travail : comment faire ?

Quelles sont les solutions permettant dans les faits d’améliorer la qualité de vie au travail ? Comme nous l’avons vu, cela peut s’appuyer sur 3 piliers. Concernant les conditions de travail, cela va toucher plutôt à la structure et aux infrastructures de l’entreprise : espaces communs, salles de repos, cantine de l’entreprise, etc… Pour ce qui est de la capacité d’expression, il sera possible d’organiser des réunions avec les syndicats ou de mener des consultations dans l’entreprise afin de faire remonter les idées et feedbacks des différents collaborateurs. Enfin, le contenu du travail sera également pris en compte, pour éviter une forte pénibilité par exemple.